DIMANCHE 6 NOVEMBRE DE 10H A 16H A LA MAISON MAZEL, RENDEZ-VOUS « CAFE PAYSAN » PROPOSE PAR TERRES VIVANTES EN CEVENNES.

Paysannerieautonomie

Paysannerie et autonomie

Rencontres, débats, perspectives

Terres Vivantes en Cévennes vous convie à une journée de rencontres et d’échanges dimanche 6 novembre à Saint Jean du Gard :

10h : Café Paysan

Pour ce premier « café paysan », nous proposons de discuter autour de la thématique de l’autonomie alimentaire et avons quelques autres sujets à proposer pour de prochaines rencontres telles que : l’installation paysanne, l’accès au foncier, habitat et transport, sans doute en aurez-vous d’autres… à voir comment nous souhaitons organiser tout cela.

Les « cafés paysans » sont des moments de rencontres et de discussions autour de thématiques agricoles paysannes, de l’alimentation, de l’écologie en lien avec les bouleversements de notre temps. L’objectif est de tisser des liens entre le milieu paysan et les personnes intéressées aux enjeux agricoles en discutant d’une thématique définie, mais aussi en agissant. Ces rencontres sont ouvertes à toutes et à tous.

Le format se veut participatif et convivial, l’idée étant de discuter entre nous, et non pas d’assister à une conférence d’experts. La discussion sera modérée et le cadre doit être agréable et accessible à toutes et tous. Nous souhaitons ouvrir un cycle de rencontres et de discussions, mais aussi d’ateliers pratiques de savoirs-faire sur les prochains mois, déjà plein d’autres idées sont sur le tapis.

Nous nous réjouissons de vous y retrouver et de construire les futurs « cafés paysans » avec vous.

12h : Repas tiré du sac : chacun apporte que quoi se revigorer.

14h : Présentation et discussion autour de l’ouvrage « Réappropriation,

Jalons pour sortir de l’impasse industrielle » en présence de son auteur.

Bertrand Louart, menuisier-ébéniste à la coopérative Longo maï, pose de façon simple et pédagogique, le dilemme de la critique sociale actuelle: comment critiquer un système dont nous sommes matériellement hyper-dépendants ? En effet, l’histoire du capitalisme industriel est, depuis l’époque des enclosures, celle de la destruction de l’autonomie collective et individuelle. Pour sortir de cette impasse, il défend, contre tous les admirateurs de l’abondance industrielle, la réappropriation des arts et des métiers : reprendre en mains nos conditions d’existence, à la fois pour mieux vivre et saper la mégamachine.         (Paru aux Éditions La Lenteur, 2022)

Contact : terres-vivantes-en-cevennes@riseup.net

SAMEDI 22 OCTOBRE 20 H 30 à la MAISON MAZEL : GRAND DÉBAT : LES LIEUX DE L’ABONDANCE : PÉRIPHÉRIE MON AMOUR ! FIN DU MOIS, FIN DU MONDE

Dans le cadre des Etats Généraux de la société post-urbaine dont le thème est :

Fin de l’abondance ? Mais abondance de quoi, abondance pour qui ?

en partenariat avec l’Université Rurale des Cévennes :   contact@universiteruraledescevennes.org

Avec la participation de Députées et d’élu.es locaux.

Les grandes villes nous maintiennent en état d’ébriété généralisée,
du système marchand de la consommation à l’artificialisation de
toutes les ressources pour poursuivre la marche capitalistique
en avant. Il convient alors de rompre avec la démesure urbaine
et l’attractivité concurrentielle des territoires, et pour ce faire de
reconsidérer avec un peu de sérieux maintenant l’option d’un grand
déménagement, pour une géographie déconcentrée, relocalisée,
décentralisée et décroissante. C’est ce qui est dorénavant préconisé
par quelques pensées sociales ou politiques, et par de plus en plus
d’écrits techniques et scientifiques.

Mais comment faire droit aux périphéries (des petites villes aux
campagnes reculées) autrement qu’en laissant les pensées
identitaires de la propriété et leurs cultures racinaires de la terre tout
régenter ? Comment proposer aux classes populaires un habiter
autre que celui du béton armé et de la subalternité, loin des pensées
bourgeoises de la résidence secondaire ? N’y aurait-il pas là un
enjeu premier de justice sociale et écologique à considérer l’alliance
de toutes les périphéries, intérieures comme extérieures aux grandes
agglomérations, dans un dessein de transformation radicale de notre
société ? N’y aurait-il pas à gagner en pouvoir d’agir et capacité
d’action en se déliant de la consommation pour produire très
directement ce dont chacune et chacun à besoin ?