Avec le Collectif Solidarité Réfugiés, suivi d’un repas partagé.
Author: Robin Bonzon
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ASSOCIATION MAZEL SAMEDI 25 FEVRIER 16 H.
ASSEMBLEE GENERALE
Samedi 25 février 2023 à 16h00
Ordre du jour : Rapport moral
Rapport financier
Rapport d’activités
Projets 2023 dont Projet La Borie
Élection au Conseil d’Administration
Repas avec ce que chacun aura apporté
Tous les amis de l’association Abraham Mazel sont invités
Pour participer aux votes pensez à être à jour de votre cotisation.
En cas d’impossibilité, faites-nous parvenir la procuration jointe au journal
JOURNÉE FESTIVE LE 4 MARS 2023 POUR LA BORIE, MAISON MAZEL À PARTIR DE 10 H.
SOUSCRIPTION POUR LA BORIE
Le 12 FEVRIER À 20 h : la Cie VENT DEBOUT présente : « PULVÉRISÉS » de Alexandra BADEA
JEUDI 19 JANVIER – 18 H – SALLE STEVENSON À ST JEAN : SOIRÉE SUR LA BORIE
LA BORIE : LETTRE OUVERTE À MONSIEUR LE MAIRE
CAFÉ PAYSAN le 15 JANVIER 2023 à la Maison Mazel organisé par Réseau Terres Vivantes en Cévennes
Manifeste pour une autonomie alimentaire locale du Piémont et des Vallées Cévenoles
Nous, habitants du Piémont et des vallées Cévenoles, tenons à affirmer notre inquiétude face a la faible capacité d’autonomie alimentaire de notre territoire. Le contexte post Covid, la guerre en Ukraine, la crise énergétique et climatique n’ont fait qu’aggraver cette situation engagée depuis plusieurs décennies par l’agro-industrie.
En cas de crise majeure, on nous annonce une autonomie de trois jours dans la plupart des grandes métropoles : sommes-nous certains de faire bien mieux dans nos communes pourtant rurales ? D’aprés CRATer (calculateur de résilience alimentaire des territoires) une ville comme Anduze ne couvrirait que 4% de ses besoins alimentaires, Saint Hippolyte 3%, Saint Etienne Vallée Francaise 9%.
Pour aller résolument vers l’autonomie il nous faudrait au moins trois choses : des terres, des paysans et des lieux pour les loger.
Or à ce jour, il devient de plus en plus difficile de permettre l’installation de maraîchers et autres producteurs locaux, impossible de trouver des terres, des lieux d’habitat, pourquoi ?
L’achat de lieux de vie incluant une surface cultivable et une ressource en eau est soumis à la spéculation foncière et devient inabordable pour un paysan. De nombreuses terres et habitations qu’elles soient achetées en tant que résidences secondaires par des plus riches ou par des sociétés agricoles à la recherche d’un profit maximal gèlent nos possibles ressources locales. Le modèle alimentaire industriel et marchand qui nourrit la majeure partie de la population est une machine à produire au moindre coût et sans aucune précaution écologique, une machine à confisquer les savoirs et savoir-faire, à enrichir le système marchand et industriel, à déshumaniser notre rapport au vivant.
Pourtant nous ne sommes pas sans ressources si nous décidons de reprendre l’avenir de nos territoires en main. Nous devons enrayer la disparition des terres agricoles disponibles, faire pousser de nouvelles fermes, installer de nombreux paysannes/paysans.
Le système capitaliste qui nous gouverne organise la misère par l’épuisement et le pillage des ressources alors même qu’il octroie l’abondance au plus petit nombre. Organisons une réelle sobriété choisie en réponse à nos besoins essentiels pour combattre ce système. Nous sortirons de la survie permanente non pas en obéissant aux injonctions de sobriété prônée par le gouvernement, celle du « chacun doit faire sa part » mais en reprenant un pouvoir collectif.
Le chemin que nous devons prendre n’est pas celui de l’individualisme tel qu’imposé par le système libéral. Quand nous sommes seuls et que nos moyens de subsistance nous sont confisqués, nous sommes vulnérables.
Les solutions existent :
- Constituer des comités de veille sur les transmissions de terres agricoles, au niveau communal en allant questionner les voisins, l’information est souvent connue,
- les communes doivent se donner les moyens de préempter les ventes de terres et aussi de réfléchir a la mise en place d’espaces dédiés à l’habitat léger comme le permet la loi.
- Les foncières permettent l’achat de terres collectivement pour les mettre à disposition, la loi sur les terres en friche n’est jamais utilisée.
Nous, habitants de ce territoire, en unissant nos volontés collectivement et localement, en retrouvant du sens commun, en nous réappropriant ce qui devrait appartenir à tous, nous construirons le monde de demain.
Réseau Terres Vivantes en Cévennes
terres-vivantes-en-cevennes@riseup.net
MERCREDI 21 DECEMBRE 16 HEURES : CONTES ET CHANTS A LA MAISON MAZEL
LES 30 ANS DE MAZEL JEUDI 8 DECEMBRE 2022
ATTENTION : APPEL AUX DONS
Appel aux dons
L’association Abraham Mazel a besoin de vos dons afin de finaliser l’étude d’architecte permettant de constituer le dossier qui sera déposé auprès de la Fondation du Patrimoine. Le dépôt de ce dossier sera une étape de plus pour la Maison Mazel puisqu’il ouvrira droit à des fonds et subventions permettant de terminer les travaux de rénovation et d’aménagement indispensables et nécessaires à de nouveaux projets.
Nous vous rappelons que les dons à notre association donnent droit à une réduction d’impôt égale à 66% du total des versements dans la limite de 20% du revenu imposable de votre foyer.
Nous connaissons tous votre attachement à notre association, alors n’hésitez pas ; par chèque bancaire au nom de l’association ou par virement bancaire en précisant bien : « montage du dossier pour la Fondation du Patrimoine »
Merci.
IBAN / FR76 1348 5008 0008 9135 1995 651
SOMMAIRE POIVRIER N° 77
SOMMAIRE POIVRIER N° 77
- Editorial par Michel Romagny
- Éric Maurel: « le Gard, son fil conducteur c’est la violence »
- Journées du Patrimoine 17 et dimanche 18 septembre 2022
- La Bleuite et « terreur et séduction ».
- Le racisme est un cancer qui perdure.
- Journées ESF
- Petite bibliographie arboricole.
- Points divers … mais importants !
DIMANCHE 6 NOVEMBRE DE 10H A 16H A LA MAISON MAZEL, RENDEZ-VOUS « CAFE PAYSAN » PROPOSE PAR TERRES VIVANTES EN CEVENNES.
Paysannerie et autonomie
Rencontres, débats, perspectives
Terres Vivantes en Cévennes vous convie à une journée de rencontres et d’échanges dimanche 6 novembre à Saint Jean du Gard :
10h : Café Paysan
Pour ce premier « café paysan », nous proposons de discuter autour de la thématique de l’autonomie alimentaire et avons quelques autres sujets à proposer pour de prochaines rencontres telles que : l’installation paysanne, l’accès au foncier, habitat et transport, sans doute en aurez-vous d’autres… à voir comment nous souhaitons organiser tout cela.
Les « cafés paysans » sont des moments de rencontres et de discussions autour de thématiques agricoles paysannes, de l’alimentation, de l’écologie en lien avec les bouleversements de notre temps. L’objectif est de tisser des liens entre le milieu paysan et les personnes intéressées aux enjeux agricoles en discutant d’une thématique définie, mais aussi en agissant. Ces rencontres sont ouvertes à toutes et à tous.
Le format se veut participatif et convivial, l’idée étant de discuter entre nous, et non pas d’assister à une conférence d’experts. La discussion sera modérée et le cadre doit être agréable et accessible à toutes et tous. Nous souhaitons ouvrir un cycle de rencontres et de discussions, mais aussi d’ateliers pratiques de savoirs-faire sur les prochains mois, déjà plein d’autres idées sont sur le tapis.
Nous nous réjouissons de vous y retrouver et de construire les futurs « cafés paysans » avec vous.
12h : Repas tiré du sac : chacun apporte que quoi se revigorer.
14h : Présentation et discussion autour de l’ouvrage « Réappropriation,
Jalons pour sortir de l’impasse industrielle » en présence de son auteur.
Bertrand Louart, menuisier-ébéniste à la coopérative Longo maï, pose de façon simple et pédagogique, le dilemme de la critique sociale actuelle: comment critiquer un système dont nous sommes matériellement hyper-dépendants ? En effet, l’histoire du capitalisme industriel est, depuis l’époque des enclosures, celle de la destruction de l’autonomie collective et individuelle. Pour sortir de cette impasse, il défend, contre tous les admirateurs de l’abondance industrielle, la réappropriation des arts et des métiers : reprendre en mains nos conditions d’existence, à la fois pour mieux vivre et saper la mégamachine. (Paru aux Éditions La Lenteur, 2022)
Contact : terres-vivantes-en-cevennes@riseup.net